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Connaissez-vous la créative économie ? Ce nouveau modèle d’économie a pour objectif de théoriser le secteur des créateurs de contenu sur les réseaux sociaux. Depuis, moins de dix ans, de nouvelles façons de travailler se sont développées laissant ainsi une belle place aux content creator indépendants. La technologie a ouvert la voie à de nouveaux usages qui ont engendrés cette nouvelle économie basée sur la passion. Qui dit économie, dit offre, demande et monétisation.
La monétisation et l’arrivée de la publicité sur les réseaux sociaux permettent désormais de gagner confortablement sa vie grâce à l’influence.
Création de contenu : un secteur monétisable
Un cascadeur YouTube s’enterre pendant 24 heures dans une boîte pleine de provisions et munie d’une caméra. Sur IGTV, un musicien mondialement connu organise un concert intime. Deux phrases qui résument l’économie des créateurs où, chacun se construit sa célébrité dans son salon et où, des millions de fans peuvent y jeter un œil sans s’en approcher. Il y a plus de dix ans, seules quelques grandes sociétés de médias, des labels musicaux ou d’éditeurs décidaient qui et ce que le public pouvait voir et exerçaient ainsi un pouvoir financier et une toute-puissance sur ces créateurs et leur contenu. Mais voilà, les temps changent et fort heureusement ! Ce nouveau terrain de jeux numérique et monétisable à permis à des créateurs de contenu de devenir leurs propres éditeurs et dans la foulée, les outils de monétisation se sont rapidement développés pour voir naître des activités dirigées vers le public.
Content creator : Indépendance vs. influence
Une évolution positive pour les créateurs de contenu qui disposent désormais d’innombrables outils pour créer et accéder à des audiences mais qui pour la plupart ne les possèdent pas. L’échange peut sembler être une bonne idée et surtout une bonne affaire mais, il y a toujours un prix à payer : changements de politiques imprévus, mises à jour des algorithmes, utilisateurs volages ou encore réseaux fermés, sans raison ni avertissement, tout ce qu’un créateur de contenu construit peut disparaître d’un coup. Mais alors, comment conserver ce qu’on à construit ? Et, bien pour durer, il s’agit d’ancrer sa marque sur des chaînes détenues et de créer des communautés qui ne dépendent d’aucune plateforme : la propriété. A l’heure où la frontière entre l’économie des créateurs et l’entreprenariat s’efface, ces créateurs indépendants, eux s’amusent !
Le futur de la création de contenu est déjà là
La pandémie à eu un impact très important sur cet écosystème et à vu naître de nombreux créateurs de contenu à la recherche de sources de revenus alternatives et indépendantes suite à la perte de leur emploi. Le télétravail a augmenté le temps d’écran de tous et l’économie des créateurs de contenu à été renforcée par les confinements et les besoins de connexion avec l’extérieur. Finalement, c’était le moment parfait pour que de nouveaux créateurs de contenus établissent et tissent de nouvelles relations en ligne à l’aide d’un smartphone et d’une connexion internet, de nombreuses histoires se sont racontées sur les réseaux sociaux.
Une économie de plus en plus large
Aujourd’hui, plus de 50 millions de personnes dans le monde se revendiquent comme content creator : Influenceurs, blogueurs, personnalités des médias sociaux, comédiens, activités, podcasteurs, vidéastes, artistes, musiciens et athlètes composent l’économie des créateurs de contenu. Ils sont entrepreneurs à temps plein, stars ou encore micro-influenceurs et les mieux rémunérés exposent un tableau irréaliste de la Creator Economy comme certains influenceurs ou stars qui peuvent gagner jusqu’à 1 million de dollars par publication sponsorisée ou grâce aux revenus publicitaires mais cette petite fraction, ne reflètent en rien cette économie des créateurs. En réalité, il faut une audience très large pour vivre uniquement de la publicité. Pour les autres acteurs de la créative économie, en monétisant leurs audiences, avec de la publicité, des abonnements (comme sur Patreon) ou bien du du contenu sponsorisé c’est plutôt un mélange de sources de revenus.
Entre contenu et commerce, la frontière se resserre
De nouveaux créateurs de contenus, ont compris que pour obtenir leur indépendance vis à vis des plateformes , il fallait déplacer leurs fans dans des espaces propres à eux-mêmes : réseaux sociaux privés, sites web ou boutique en ligne. Parmi les acteurs français du secteur, le format que nous proposons chez MYM a pour objectif d’encourager les créateurs à proposer des contenus de qualité en sécurisant l’aspect financier. Ce modèle vertueux permet aux créateurs de contenu de développer sa communauté, d’échanger de la valeur contre une relation bien plus intime et plus direct en leur donnant accès à du contenu exclusif, des événements en ligne et en avant-première, en vendant des abonnements ou des produits dérivés de leur marque et en créant des contenus sponsorisés pour des marques partenaires. Finalement, la prochaine étape pour les créateurs de contenu devra être orientée sur le développement de vraies relations avec le public. Il faut s’assurer de bien construire sa communauté car peu importe où l’on se déplace, ils suivront. Un vrai public de fans, demande souvent plus que d’appuyer sur un “J’aime” pour soutenir leurs créateurs de contenu préférés. De ce fait, les produits dérivés de marque et les communautés construites sont un pont permettant au fans de découvrir et se connecter avec d’autres publics, tout en consolidant les relations avec leurs créateurs préférés. L’un des aspects les plus importants dans une communauté contrôlée par les créateurs de contenu est sans doute la protection offerte contre les grands changements des plateformes car, lorsqu’un prix est dû, c’est le propriétaire qui décide. Si vous vous retrouvez dans cet article, c’est que vous êtes déjà en avance et il ne vous reste qu’un pas à franchir pour maintenir votre indépendance !