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Longtemps tournés en dérision, les influenceurs (que l’on accepte enfin de nommer créateur de contenus) prennent une place de plus en plus considérable au cœur de nos sociétés. Ils sont au cœur de notre quotidien (information, loisir, découverte, rencontres, etc…) et deviennent par conséquent des piliers du marketing et d’importants leviers pour les marques. Passion Media revient avec vous sur les tendances attendues pour l’économie des créateurs en 2022.
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La monétisation des contenus est en cours
Pendant longtemps, les créateurs de contenus basent principalement leur revenu sur les partenariats avec les marques. Ces dernières avaient ainsi un poids considérable, et étaient le moyen de viabiliser leur activité. Les choses changent. Ils multiplient aujourd’hui les opportunités. Les créateurs sont présents sur de nombreuses plateformes, avec des formats variés, et de nombreuses façons de monétiser leur activité (abonnement payant comme sur MYM ou Patreon, sponsoring comme sur l’ensemble des plateformes, rémunération au nombre de vues comme sur Youtube, etc…).
L’économie des créateurs se structure
L’économie des créateurs prend de l’ampleur. Une des raisons principales ? Les internautes sont de plus en plus nombreux et passent un temps toujours plus conséquent sur les différentes plateformes (Twitter, Twitch, Discord, TikTok, etc…). Ils s’en servent pour créer du lien, trouver l’inspiration, se divertir, s’informer. Bref, pour des usages variés. Ils y vont dans un but précis et sont donc particulièrement actifs et attentifs. C’est une véritable aubaine pour les marques et créateurs de contenus qui peuvent ainsi capitaliser sur les audiences qu’ils ont créé.
La technologie au service du marketing d’influence
C’est un secteur est compliqué à analyser, car en constante évolution.Les technologies évoluent chaque jour, de nouveaux créateurs de contenus émergent chaque jour, les stratégies des marques changent, l’attention des internautes évolue… La principale façon d’analyser objectivement ce secteur est donc de se reposer sur des bases de données. En revanche, certains spécialistes estiment que cette approche sera de moins en moins pertinente et devrait laisser peu à peu la place à des technologies comme l’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage automatique pour augmenter le retour sur investissement (ROI).
Un ciblage toujours plus précis
Les technologies (et notamment l’IA) permettent d’avoir une approche de plus en plus précise et technique. Elle permet de se tourner précisément vers une cible définie en amont, par le bon média et avec le bon message. Encore loin d’être parfaite, cette approche évolue vite et devrait devenir prépondérante dans les prochains mois. Il y a d’ailleurs un nouveau pan de l’économie en train de naître à ce sujet. On remarque partout des entreprises qui se créent dans le but d’aider les marques à analyser l’audience des créateurs de contenus afin de la monétiser de façon pertinente. On retrouve finalement ce que l’on voyait dans les médias plus traditionnels (télévision, radio, etc…).
De nouveaux créateurs de contenus émergent
Il reste une cible qui était particulièrement compliquée à atteindre jusque-là : les jeunes. En effet, les marques devaient alors faire face à un certains nombres de contraintes (notamment juridiques et éthiques). Cela pourrait être amené à changer rapidement. En effet, une actualité a particulièrement remis en question cet aspect. Aux Etats-Unis, les sportifs universitaires, jusque-là limités dans la promotion de leur image, ont désormais le champ libre. Cela laisse la place à l’arrivée de nouveaux créateurs de contenus, permettant de toucher cette fameuse génération Z. Et la sauce prend. On a par exemple vu l’équipe féminine de Rugby américaine cartonner dans tous les médias du pays, grâce à une vidéo virale partagée sur TikTok. Bref, l’économie de la création de contenu n’a pas fini d’évoluer et de s’adapter.
Le marketing d’influence de demain
Fini le temps ou les créateurs de contenus étaient assimilés à ces vendeurs téléachat des temps modernes. Ils sont en passe d’être reconnus comme le socle d’un nouveau média qui va déterminer les prochaines années. Leur poids est désormais au moins aussi considérable que ceux des médias traditionnels (télévision, radio, affichage, etc…). C’est aujourd’hui encore une industrie artisanale du marketing qui a vocation à se développer de manière exponentielle grâce aux nouvelles technologies et aux experts qui sont de la partie.