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Révélation de scandales écologiques, dénonciation de trafic de faux vaccins, remise en cause de contenus considérés comme de la « désinformation »… Les réseaux sociaux ont un atout de taille : le volume d’utilisateurs. Mieux que n’importe qui, avec des outils adaptés mis à disposition, ils peuvent contribuer à garantir des politiques de santé publique, ou même de sécurité. Une sorte d’acte civique ou d’activisme nouvelle génération. Passion Media revient avec vous sur cette tendance, qui a notamment émergé avec les campagnes politiques et avec le sujet houleux du vaccin et du pass sanitaire.
Les réseaux sociaux pour lutter contre la désinformation
Les plateformes digitales sont souvent pointées du doigt pour leur manque d’action concernant la désinformation. Twitter, Facebook, Youtube, Instagram… Pourtant, elles commencent à enclencher le pas. Certaines ont les moyens d’embaucher des armées de modérateurs, pour filtrer eux-mêmes les contenus potentiellement gênants. D’autres essayent de mettre en place des outils, en se basant sur la puissance de frappe de leur communauté d’utilisateurs. C’est le cas de Twitter.
Un nouvel outil de modération testé par Twitter
La plateforme Twitter teste actuellement, aux Etats-Unis, en Corée et en Australie, un outil qui permet aux utilisateurs de signaler des contenus jugés de désinformation. Comment ? Il leur suffit de cliquer sur le bouton “signaler”, puis de choisir la catégorie (santé, politique, etc…). Au bout de 5 signalements, le compte Twitter fait l’objet d’une analyse poussée par l’équipe et peut ainsi être banni.
La modération des réseaux sociaux impacte la parole des politiques
La désinformation ne concerne pas que les profils amateurs. Elle peut aussi venir de médias, d’experts, de politiques, influenceurs, stars, etc… Et sur ce point, les plateformes n’ont pas hésité à appliquer à la lettre leur politique de modération des contenus. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé avec le compte de l’ancien président Américain Donald Trump avec des signalements pour incitation à la violence et à la haine. Ses comptes Facebook et Twitter avaient alors été bannis. Une actualité qui avait été largement reprise et commenté par la presse et les internautes.
Les réseaux sociaux, lanceur d’alerte pour la santé publique
Le COVID a engendré l’arrivée du vaccin (obligatoire dans un bon nombre de pays) et du pass sanitaire. Certains citoyens se mobilisent d’ailleurs contre cette politique, clamant des enjeux de liberté et de choix. Quelle qu’en soit l’opinion, ce mouvement a également vu apparaître celui des faux certificats de vaccins du Covid-19. Et c’est d’ailleurs un sujet qui cartonne sur les plateformes comme Twitter ou Facebook.
Le business florissant des faux vaccins sur les réseaux sociaux
Oui, il y a des business pour tout. Et le vaccin n’a pas échappé à la règle. Sur les réseaux sociaux, principalement Twitter et Instagram, de nombreuses personnes se proposent de vous vendre un faux certificat de vaccination (aka pass sanitaire). Et cela peut rapporter gros. Aux Etats Unis, une internaute se cachant derrière le nom @AntiVaxMomma aurait vendu via Instagram plus de 250 certificats, pour environ 200 dollars chacun.
Les internautes dénoncent le trafic de faux vaccins
La fameuse @AntiVaxMomma vient d’être arrêtée par le procureur de l’État de New York, aux côtés d’une quinzaine d’autres personnes. Des répercussions de taille sont attendues, à la fois pour les personnes à l’origine de la vente mais également pour celles ayant acheté ses services. Et des révélations comme celles-ci, on en voit de plus en plus. Elles viennent de la part de médias, mais aussi bien souvent de signalement directement de la part des internautes. Une forme d’engagement des citoyens pour garantir la santé publique, une forme de délation aussi.