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Meta est partout. Ces dernières semaines, les annonces de Mark Zuckerberg se succèdent. Toutes plus fracassantes les unes que les autres. D’abord un changement de nom de Facebook vers Meta, puis les prises de parole du fondateur pour montrer la volonté de devenir leader du metaverse… et maintenant le recrutement de plus de 10 000 personnes dédiées au sujet en Europe ! Alors, quelles répercussions espérer ? Quel impact sur l’Europe ? Passion Media vous dit tout.
Un vaste plan de recrutement en Europe
Meta (anciennement Facebook) a annoncé un plan de recrutement sur 5 ans, avec plus de 10 000 emplois en Europe. L’objectif ? Préparer son prochain défi technologique : la métaverse. On vous en parlait plus longuement par ici, c’est le nouveau dada de Mark Zuckerberg. Concrètement, c’est la création d’un nouveau monde où la frontière entre réel et virtuel sera de moins en moins présente. Pour préparer cette technologie présentée comme révolutionnaire, des profils variés et hautement qualifiés vont donc être recherchés (ingénieurs, développeurs, chercheurs, responsables produits, etc…). En Europe, ces recrutements se feront principalement en France, Irlande, Espagne, Italie, Allemagne, aux Pays-Bas et en Pologne.
Déjà 10 000 ingénieurs sur le sujet aux Etats Unis
Ce plan de recrutement arrive dans la continuité d’une stratégie déjà lancée aux Etats Unis. Plus de 10.000 ingénieurs travaillent actuellement sur le sujet. Alors, comment va s’articuler la gestion des échanges entre les deux continents ? Comment seront répartis les sujets ? C’est le gros challenge du moment. Les choses sont en train d’être organisées en interne et seront expliquées très prochainement.
Un signal fort pour l’attractivité de l’Europe
Cette annonce vient une nouvelle fois montrer la place essentielle que l’Europe est en train de prendre dans la course aux nouvelles technologies. Le continent est déjà connu pour son vivier de main d’œuvre qualifiée, pour ses fameux cerveaux. Cette annonce vient comme une consécration et arrive d’ailleurs dans la lignée d’un déploiement déjà opéré avec succès par Facebook en 2015. L’entreprise avait lancé Fair, le laboratoire dédié à la recherche en intelligence artificielle. Depuis, Fair a eu l’occasion de nouer des partenariats avec plus de 17 universités françaises et 10 centres de recherche. En toute logique, ces nouveaux recrutements devraient donc également être accompagnés de partenariats et de belles opportunités pour les futurs ingénieurs.
Une réglementation imminente pour encadrer les géants de la Tech
Le changement de nom de l’entreprise n’a pas pour autant effacé les nombreux scandales et enjeux liés à son activités et aux limites de celle-ci. Et justement, l’Europe planche actuellement sur une nouvelle réglementation. Les noms de code de ces projets ? Le Digital Services Act et le Digital Markets Act. Concrètement, l’objectif de ces lois sera de forcer les géants de la tech a plus de transparence. Il sera aussi question de modifier les règles du droit de la concurrence afin de pouvoir mieux réguler le marché. Alors, ces vagues de recrutement sont-elles faites pour venir adoucir les échanges, redorer l’image de la firme et espérer une réglementation plus clémente ? Probablement que c’est un des éléments. Une chose est sûre, la commission européenne a déclaré être sensible à ces efforts mais que cela n’impacterait en rien les dossiers en cours.