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Récemment, on vous parlait des influenceurs fictifs. Le sujet revient sur le devant de la scène avec Rozy, l’influenceuse fictive désormais incontournable. Véritable phénomène de société en Corée, cette femme de 22 ans, créée de toutes pièces par Sidus Studio X, semble séduire une communauté de plus en plus grande, et une belle panoplie de marques. Passion Media a décortiqué ses posts, son profil, ses interactions, les partenariats, pour mieux comprendre l’engouement. Retrouvez dans cet article un condensé de ce qu’il faut retenir.
Le carton des influenceurs fictifs
Il y avait les influenceurs, voilà maintenant les influenceurs fictifs. Créés de toutes pièces par des marques, des agences de communication, des particuliers, ces influenceurs prennent une place de plus en plus importante sur les plateformes. L’une d’elle ? Rozy. C’est une influenceuse nord-coréenne, qui cumule déjà plus de 67 000 abonnés sur Instagram. Cette dernière a été imaginée par la société Sidus Studio X, pour correspondre aux stéréotypes de la millennial parfaite, selon les standards du pays. Jeune, dynamique, belle, tendance. Le seul hic ? Elle est entièrement fictive. Et pourtant, cela ne semble freiner personne.
Rozy : plus d’un million de revenu attendus en 2022
Les premiers mois, il n’était pas précisé que l’influenceuse était fictive. Petit à petit, sa communauté à grandi. Et puis, la société qui en était à l’origine a révélé la supercherie. Résultat ? Pas de réaction particulière de la part de la communauté. Au contraire, les internautes ont continué d’interagir avec elle, et sa communauté de grandir. Aujourd’hui, l’influenceur de 22 ans multiplie les contrats et partenariats. Elle a récemment signé deux publicités, huit contrats exclusifs, et plus de 100 partenariats avec des marques. Au total, les créateurs de Rozy estiment qu’elles devrait générer plus d’un million de revenus d’ici 2022.
Les marques, friandes de ces influenceurs fictifs
Chevrolet, Gucci, Yuse, KFriends… Les marques s’entichent du concept ! Et on peut comprendre les avantages qu’ils y voient. Pas de scandales possible autour d’éventuels frasques ou comportements déplacés, une plus grande flexibilité (pas de contrainte de temps ou d’espace), des contenus créés sur-mesure… Bref, c’est une nouvelle forme de publicité, 100% modulable par les marques, et presque indétectable par la cible.
Les limites de ce nouveau phénomène
Limites ou simples doutes, on pourrait lister des milliers de points et interrogations. Qu’en est-il des influenceurs en chair et en os ? Doit-on et peut-on réguler le marché et cette nouvelle forme de concurrence ? Qu’en est-il également de la transparence vis-à-vis des internautes ? Comment protéger les utilisateurs de ces publicités ou faire en sorte qu’ils aient les clés pour s’en prémunir ? Dans la même logique que les partenariats qui doivent maintenant être précisé sur Instagram par les influenceurs, les plateformes doivent-elle créer des labels permettant d’identifier les profils fictifs ? Bref, un sujet à surveiller de près.